Résumé de l’épisode précédent : entre Romain Lewis
et le Main Event des WSOP, l'histoire d'amour a débuté bien avant son
premier voyage à Vegas, dès l'adolescence, lorsqu'il regardait, fasciné,
les retransmissions du plus beau tournoi du monde sur YouTube. Pour sa
troisième participation, Romain est plus excité que jamais à l'idée
d'entamer le marathon...
4 juillet 2019.
Fête nationale américaine. Pour les joueurs de poker, un autre genre de
feu d’artifice : le coup d’envoi du plus beau tournoi du monde. J’ai
choisi le Day 1A comme point de départ du Main Event et pour l’instant,
mon Vegas 2019 à un goût de piquette en comparaison du millésime 2018.
Je compte 3 min-cashes seulement, pour un total de 6 500 $ de gains.
Décrit comme ça, c’est pas si mal mais je ne parle ici que des rentrées
brutes : en comptant les 22 tournois où je n’ai pas fait de résultat, on
arrive à une ardoise dépassant les 40 000 €.
Heureusement, ce n’est pas la première fois que je subis un run aussi
mauvais en aussi peu de temps, et l’impact est bien moindre qu’il ne
l’aurait été il y a quelques années. Au contraire, même : ma motivation
est au plus haut car j’ai conscience que le tournoi qui va débuter peut
changer plus que mon Vegas, plus que mon année. Il pourrait changer ma vie.